Une rentrée spéciale pour les professionnels de demain

Pour la première rentrée de Green Management School les 5 et 6 octobre 2020, les managers de promotion des neuf campus et leurs apprenants se sont rendus sur le terrain pour découvrir des entreprises responsables et innovantes. Compte-rendu.

Pour la première rentrée de Green Management School les 5 et 6 octobre 2020, les managers de promotion des neuf campus et leurs apprenants se sont rendus sur le terrain pour découvrir des entreprises responsables et innovantes. Compte-rendu.

Les 5 et 6 octobre a eu lieu la première rentrée de Green Management School dans les neuf campus MediaSchool qui proposent cette formation. A Paris, les apprenants ont eu la chance de rencontrer deux des trois fondateurs Audrey Pulvar et Franck Papazian, Franck Kerfourn le troisième ayant rendu visite aux étudiants de Strasbourg, en visio-conférence pour les autres. Ensuite, les apprenants de tous les campus se sont découverts via cet outil digital et ont partagé leur plus gros point commun : leur implication dans la transition écologique et solidaire.

« Il y avait une super énergie car on partage tous la volonté de faire changer les choses en faveur de la transition écologique et solidaire », raconte Sébastien Mérigout et sa promotion, manager de la promotion de Marseille et fondateur de Planète Nudge.

Dès le lendemain, les apprenants ont plongé dans le concret en se rendant avec leur manager de promotion sur le terrain, « un bon moyen de présenter la réalité de la transition ». La première journée des apprenants de Marseille portait sur les déchets et leur économie. Ils ont rencontré quatre intervenants : Recyclop, une association de collecte de mégots qui prône leur revalorisation locale ( revaloriser énergétiquement sans rejeter les déchets toxiques ) et l’économie circulaire (obtenir de l’électricité) ; Thierry Zarka, directeur général de Sarpi environnement à Rognac et directeur adjoint de la région Sud de Sarpi, une entreprise qui traite les problématiques des déchets dangereux ; Claire Piccinno, fondatrice de l’entreprise de conseil sur la revalorisation des cinq déchets (issue de la loi de 2016) Pôle Zéro Déchet et Alexandre Duarte, fondateur de l’entreprise de gamification lilloise EcoGameLab (moyen de maximiser une action comportementale par le biais du jeu). Sébastien Mérigout a sélectionné ces entreprises pour l’intérêt que représentent la personnalité et l’histoire des intervenants, le fait qu’il s’agisse de start-up, grosse entreprise et association, et leur engagement environnemental.

En poursuite d’étude et en reconversion professionnelle, les apprenants de Green Management School viennent de tous les horizons.

Paris, Sabine Maréchal, manager de promotion et directrice associée de Les Humains, un institut de recherche, conseil et formation sur l’innovation et la transformation durable des marques, a choisi d’emmener ses apprenants au nouveau Monoprix Montparnasse qui propose un concept unique : un grand magasin mettant à l’honneur les savoir-faire traditionnels, le commerce inclusif et l’ouverture sur le quartier. Les apprenants ont eu la chance de rencontrer, Victor Bonte, attaché au collectif de designers The Hope. « Il nous a expliqué comment il a réfléchi pour mettre le mot responsable au cœur du projet et à quelles contraintes il a dû faire face avec notamment le fait que la grande distribution a pour objectif de faire du chiffre alors qu’ici le concept est au contraire de faire changer les mentalités, raconte Anaëlle Heisch, apprenante à Green Management School Paris. Et c’était super enrichissant ! » L’après-midi ils se sont rendu dans l’espace de co-working Morning République pour rencontrer Yaël Guillon, le cofondateur d'Imfusio, une entreprise de management vertical qui place ses salariés au centre au lieu de ses clients.

Véronique Prou a choisi de présenter une ferme urbaine à ses apprenants. Ils ont rencontré une maraîchère de Nature Urbaine, implantée sur les toits de la Porte de Versailles (Paris). « Il était très intéressant de découvrir des techniques adaptées à une ville avec une réflexion sur la réalité des besoins locaux et des ressources disponibles, raconte Sylvain, un apprenant. La ferme urbaine est une bonne innovation pour réconcilier la ville et la nature. » Un autre apprenant, Erwan, a trouvé ce projet « magnifiquement fou » en raison de notre inhabitude à faire pousser des fruits sur un toit, sans toucher la terre. Dans cette ferme urbaine, ils sont soit en aéroponie (culture hors-sol dans l’air), soit en hydroponie (culture hors-sol dans l'eau). « Le concept part d’un besoin éthique et vient servir tout le quartier en circuit court et en le faisant devenir un enjeu événementiel (avec le bar Le Perchoir notamment ndlr) » A Strasbourg, la manager de promotion Raphaëlle Vogel, par ailleurs directrice de Stepping Stones, a proposé à ses apprenants un atelier découverte de l’écosystème RSE, avec au programme des exercices pour apprendre les bons termes, les métiers intégrant la RSE et comment détecter une entreprise responsable. Ensuite, ils ont eu la chance de se rendre dans l’éco-quartier Danube, une ancienne friche industrielle de 7 hectares aménagée selon les principes de gouvernance participative et de mobilité douce. Ils ont ensuite été accueillis sur le chantier d’insertion de l’association Libre Objet par la directrice Anne Seyller, qui leur a fait découvrir des objets fabriqués à partir de matériaux récupérés.

Les apprenants de Green Management School ont donc directement été plongés dans le concret pour avoir un avant-goût de cette année qui signifie pour certains « un retour à l’école  ».