The Good Proof : un outil pour mieux communiquer sur ses engagements RSE

Julien Quidor Dit Pasquet, co-fondateur de l’agence de créative et engagée The Good Company, a créé The Good Proof en partenariat avec Promise Consulting et The New Anthorpology. Un outil pour aider les marques à identifier, créer et hiérarchiser leurs engagements RSE.

Julien Quidor Dit Pasquet, co-fondateur de l’agence de créative et engagée The Good Company, a créé The Good Proof en partenariat avec Promise Consulting et The New Anthorpology. Un outil pour aider les marques à identifier, créer et hiérarchiser leurs engagements RSE.

64 % des Français pensent qu’une marque doit communiquer si elle met en place des actions RSE (responsabilité sociale et sociétale des entreprises). Face à ce nombre, la défiance des mêmes personnes interrogées est très élevée : 66 % estiment que les actions promues ne sont pas une réalité. Ce constat s’est accéléré depuis 2019 où ils n’étaient que 49 %. Pour Julien Quidor Dit Pasquet, co-fondateur de l’agence créative The Good Company, « on est en train d’assister à une révolution responsable où des marques vont se faire disrupter socialement et environnementalement sur leurs responsabilités.
C’est un impératif économique pour elles de basculer ». Avec ses collaborateurs et les autres fondateurs, ils ont mis en place un outil, The Good Proof, pour aider les marques à savoir sur quels engagements environnementaux et sociétaux communiquer. 

Choisir les bonnes preuves 

The Good Proof s’appuie sur l’expertise de deux experts partenaires : Promise Consulting – études de marché et customer intelligence – et The New Anthropology - design thinking et réflexion exploratoire. Il donne un score par preuve RSE, permettant ensuite de les comparer entre elles via un classement. L’outil s’adapte aux problématiques de chaque marque pour leur donner le résultat le plus personnalisé. 

Dans le détail, chaque action est classée dans une des cinq catégories : pertinence (est-ce que cette preuve répond à un besoin réel des consommateurs ?), cohérence (est-ce qu’elle correspond à l’idée qu’on se fait de la marque ?), différence (me permet-elle ou non de me différencier ?), résonnance (est-ce qu’elle retient l’attention ?), intention d’achat (donne-t-elle envie d’acheter ma marque ?). En parallèle, des cellules de consommateurs sont établies pour leur demander d’évaluer chaque preuve d’engagement selon les critères. 

Y voir plus clair 

« Beaucoup de marques sont complètement perdues. On en rencontre qui ne savent absolument pas par où commencer et d’autres qui attendent d’être 100 % parfaites pour communiquer. » Identifier, créer et hiérarchiser pour plus facilement piloter son plan marketing, tel est l’objectif de The Good Proof qui souhaite apporter aux marques légitimité et efficacité. « On ne peut pas parler de tous nos engagements sinon on n’est plus crédible. Il faut prioriser en fonction des médias utilisés et voir ce qui marchent le mieux », explique le spécialiste. L’outil peut aussi être utile aux marques qui ont peur du bashing (le fait de se faire critiquer pour quelque chose que l’on fait mal ou quelque chose que l’on ne fait pas). « Il montre que la démarche est sincère et que la marque ne veut pas faire de faux pas auprès de ses consommateurs. C’est donc un filtre au green washing et social washing. »