Alors qu’elle vient de valider un baccalauréat littéraire, Caroline Wirth a pour ambition de devenir journaliste. Pour mettre toutes les chances de son côté, elle intègre la prestigieuse prépa Hypokhâgne. Pendant une année, elle se prépare pour pouvoir faire une licence de philosophie, qui se révèle être une vraie passion. « Je me suis dit que j’aimais la philosophie mais comme un hobbit, je ne me voyais pas faire ça toute ma vie. J’avais pour ambition de faire journalisme mais à la fin de ma licence en philosophie, je suis tombée sur l’ECS. J’ai vu qu’un campus ouvrait à Reims et je me suis dit fonce ! ».
L’aventure commence pour Caroline : « J’ai passé un entretien avec Monsieur Oliveira et il a tout de suite été attiré par mon profil. Il ne cherchait pas forcément des personnes qui avaient fait du journalisme ou de la communication avant et le feeling est très bien passé. J’ai été prise pour intégrer la 4e année en communication ».
La 4e année à l’ECS se faisait en alternance. Pour Caroline, ça a été un véritable défi puisqu’il a fallu se lancer directement dans la vie professionnelle sans avoir fréquenté le domaine de la communication auparavant. « L’alternance m’a attiré car je n’avais aucune expérience et je me suis dit que grâce à elle je pourrais être plongée dans le domaine de la communication. C’était le plus compliqué aussi ! ».
Avant le commencement des études, l’ECS propose aux futurs étudiants plusieurs offres d’alternance. Caroline en reçoit une et postule directement : « J’ai décroché un premier entretien avec CIS de Champagne, le Centre International de Séjour, et j’ai été choisi parmi d’autres candidats. J’étais tellement contente d’avoir été prise que j’ai dit oui tout de suite ! ». Pendant deux ans, Caroline se forme aux métiers de la communication et cela lui permet de faire ce qu’elle fait aujourd’hui. L’alternance lui a appris la rigueur, le travail en équipe, la vie en tant que salarié dans le domaine de la communication. Ça a été un vrai challenge pour la jeune femme mais elle a réussi et a pu se lancer à son compte, il y a maintenant plus d’un an.
En pleine crise sanitaire, Caroline décide de lancer sa propre agence. Une mission pour la jeune femme qui vient tout juste de rentrer dans le monde de la communication : « Ouvrir mon agence c’était une suite logique pour moi, c’était l’objectif que je m’étais lancée au cours de mes études ». Son but commence à voir le jour alors qu’elle est encore apprenante : « L’idée a émergé pendant ma deuxième année d’alternance. On était en contact avec des agences de communication et je trouvais ça super intéressant mais j’étais surprise par le prix des prestations. Là je me suis dit qu’il fallait que je lance quelque chose de nouveau avec des prix abordables ».
Il y a un an et demi, Packom naît. Elle et son associé Marvin, décident de proposer des packs pour différents clients avec des prix abordables : « Notre but c’était de s’adapter à tous pour que tout le monde puisse avoir accès à la communication. On voulait trouver une solution pour chacun ».
Chose réussie puisqu’aujourd’hui, Caroline a plusieurs clients aux profils bien différents. Avec sa clientèle variée, Packom se développe de plus en plus. « Packom a grandi et grandit encore grâce au bouche-à-oreille et à notre flexibilité. Je suis ouverte pour faire pleins de choses même si ce sont des choses nouvelles pour moi. Je peux faire de la vidéo, de la photographie, de la gestion de page web… », explique la jeune femme. La suite ? Caroline ne la connait pas. Mais une chose est certaine. Packom est son bébé et restera son bébé. La jeune femme a envie d’avancer, de bouger à l’étranger et tout cela avec son agence de communication. En attendant, Caroline conseille aux jeunes de se lancer mais toujours avec méfiance : « Je pousse les jeunes à se mettre à leur compte car c’est une magnifique expérience à vivre. Il faut faire attention car ouvrir sa propre agence c’est s’auto cadrer, avoir beaucoup plus de responsabilités. Il faut trouver sa ligne de conduite, se demander quelle est sa valeur ajoutée et avoir un projet en béton ! Vous avez toutes les cartes en main et tout est possible, la preuve en est avec mon parcours ».
« L’ECS a changé ma vie. Ils ont réussi à me faire changer de voie assez naturellement et à me faire aimer un domaine auquel je n’aurais jamais pensé. Si je devais définir l’ECS en trois mots ce serait convivialité, rencontres et révélation ».